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comment intégrer le récit dans ses éditions de newsletter

 
Je suis convaincue d’une chose : le récit est LE meilleur mode de communication. En 2024, j’ai écrit plus de 80 000 mots pour mes client·es et La piscine média – dont une quarantaine de newsletters, un livre et des articles. Et, au centre de chacun de ces projets, se trouvait… Le récit. (Ou storytelling pour les anglicistes.) Grâce à lui, on peut embarquer sa communauté en : créant de l’empathie, vulgarisant des enjeux complexes et tisser des liens. Mais alors, comment retranscrire ses anecdotes ? Ou les choisir ? Je te partage ici un de mes processus de création pour ce faire avec, en fil (de flotteurs) rouge(s) un exemple tiré de la Ploufletter. Bonne immersion ! PS : et si tu as besoin d’aide pour te mettre en mots, envoie moi un message pour voir comment je peux t’aider.
©Unsplash
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0. où puiser son inspiration ?

Je trouve l’inspi – ou les graines de réflexions – à divers moments :
 
→ Quand j’écoute des podcasts.
→ Quand je traîne sur des forums.
→ Quand je regarde des documentaires.
→ Quand je lis des livres pour faire ma veille.
→ Quand j’entends des gens discuter dans le train ou au café.
→ Quand j’échange avec quelqu'un autour d’un sujet spécifique.
→ Quand je vis une situation qui fait émerger des questions introspectives ou professionnelles. (C’est ce qui est à l’origine de mon obsession pour la sécurité psychologique.)
 
Chacune de ces ressources peut faire émerger des anecdotes relatives à cela.
Et parfois, l’expérience précède la ressource.
 
Pour illustrer mon propos, je vais te partager la manière dont j’ai créé ma première infolettre sur l’influence de l’adoption sur mon identité et ma vision du monde 👇🏾
 
Dans ce cas, la première étape, c’était mon expérience directe.
Ma crise d’ado a fait remonter plusieurs questionnements identitaires – que j’avais gentiment mis sous le tapis depuis. Quelques années plus tard, ceux-ci refont surface sous la forme d’une quête de sens professionnelle en fin d’études (cc la paumitude). Puis, de fil en aiguille – soit d’expériences discriminantes dues à mon identité et de multiples échanges avec des pairs adopté·es –, j’ai ressenti le besoin de (re)plonger dans mon dossier d’adoption.
Alors, en août 2024, je me suis lancée à l’eau pour exhumer mon histoire.
 
De là, en découle plusieurs mises en lumières (individuelles et historiques), de nouvelles interrogations (sociales et identitaires) ainsi que des conversations mouvementées sur ce système bancale.
Et, pour en avoir discuté autour de moi, je sais qu’on est plusieurs à passer par ce moment « de sortie de brouillard ».
 
C’est ce qui m’a donné envie de partager quelques bribes de cette archéologie personnelle La seule question étant :
« Mais comment diable (des mers) partager ça ? »
 
(Bah oui, dans ma tête, c’était le zbeul.)

1. écrire sur son/ses carnet/s un premier jet – braindump

Écrire, ça a de multiples fonctions. Ça peut t’aider à :
→ Traduire tes émotions sur papier (ou clavier).
→ Dénouer le fil de tes pensées.
→ Délocaliser ton cerveau.
→ Créer une archive.
→ Te détendre.
→ Méditer.
→ Etc.
 
Et dans le cas de la création de contenu, poser sur papier tout ce que tu ressens permet de faire un premier point.
 
D’ailleurs, suspendre son jugement, c’est la clef pour cette étape brainstorm.
Car plus tu auras de matière première, plus l’édition sera simple ensuite.
 
 
 
Adoption ou non, mon premier réflexe exutoire (après le sport), c’est d’écrire.
 
L’essentiel, c’est de sortir tout ça de mon esprit.
Ce geste me permet de faire sens de mon tsunami émotionnel et de mettre des maux sur les mots. Parfois ça prend la forme d'un récit aussi fluide que cohérent ; d’autres, de fragments aléatoires. L’un ou l’autre : it works.
C’est plus tard que je décide si cette anecdote peut servir à illustrer une infolettre.
⚠️ Attention cependant, toute histoire n’est pas bonne à partager ⚠️
L’objectif n’est pas de s’épancher pour s’épancher. (Après, chacun·e ses envies me diras-tu.) Perso, je choisis les histoires en fonction de mes sujets, de mon degré d’aisance sur celui-ci et de son « utilité » par rapport à mon propos.
 
 
©Unsplash
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2. les conversations entre potes

Un autre moyen de commencer à tisser un fil narratif, c’est de raconter ton histoire de vive voix.
 
De cette façon, tu pourras faire un tri.
→ Tester ton envie de (te) raconter sur ce sujet auprès de gens safe.
→ Voir quels sont les passages qui font sens – ou non.
→ Expérimenter le rythme narratif.
→ Identifier les récurrences.
 
Bref, trouver un début de flow.
 
(En vérité, cette étape et la précédente peuvent s’inverser.)
 
 
En Septembre, je rentre chez moi complètement perdue.
Après quelques jours la tête sous l’eau – et sous la couette – la vie reprend son cours dans La piscine. Rédactions, appels client·es, mais surtout, cowork entre potes. (Ok, par là je voulais dire : goûters entre potes.)
C’est l’occasion parfaite de catch up sur nos vies… et pour moi d’essayer de faire sens de mes trouvailles estivales.
 
C’est le flop absolu.
Ou plutôt : c’est une logorrhée verbale.
 
Mais ces premières bafouilles me permettent de faire le tri entre ↓
→ Des éléments de contexte.
→ Les sujets et leur sensibilité – émotionnelle.
→ Ce que j’accepte de partager publiquement ou non.
→ Et les thématiques ou interrogations sur lesquelles je suis en boucle.
 
In fine, ça crée une première ébauche.
 

5. j’édite et je le fais relire

L’écriture effective se déroule en dernier lieu.
Et, afin de m’assurer que mon récit est efficace – ou du moins, clair –, je le fais relire à des personnes proches. Pour les guider dans leur exercice critique, je leur donne quelques questions auxquelles répondre. (En termes de compréhension, de style, ou de ressenti.)
Une fois tout terminé, ne manque que le titre, la programmation, et voilà 🏊🏾‍♀️
 
Pour l’infolettre sur l’influence de l’adoption sur mon identité et ma vision du monde, la partie rédactionnelle était rapide. (4h de rédaction.)
 
Mais cette vélocité, je la dois à touuut le travail d’idéation et de test en amont.
 
Alors, quel sera le prochain récit que tu vas raconter pour embarquer ton audience ?
 
👋🏾
Ici Apolline 🐋 Tu ressens le besoin d’être accompagné·e dans ton processus édito ? Envoie moi un message pour voir comment je peux t’aider.
Et si tu souhaites que je t’aide à déployer ta stratégie de contenu écrite (brand writing), rdv sur le Studio de La piscine média.
 
 
©28 décembre 2024

 
¹ Ça veut dire « qui porte plusieurs casquettes » ou « qui a mille cordes à son arc » en langage piscine.
 

Site par ©Apolline 🐋, 2022 - présent
Hello, ravie de t’accueillir par ici. Moi c’est Apolline 🐋.
  1. J’aide les personnes minorisées à prendre leur place et les entreprises à créer des environnements durables → Avec La piscine média et son studio.
  1. J’accompagne les solos engagées à rayonner en ligne en alignant leur ligne édito avec leurs valeurs.
 
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