Apolline 🐋
navigation

3 apprentissages après le 1er mois d'incubation projet à Hôtel 71 (Arty Farty)

 
En février 2022, le projet Our Millennials Today a rejoint la nouvelle promotion des médias incubés chez Hôtel 71 du réseau Arty Farty. Je te livre donc ici les premiers apprentissages que j’en ai tiré après un premier mois passé dans cette nouvelle piscine. Pour lire la partie #2 c'est par ici Voici donc ce que je dirais à la nageuse que j'étais en quête de conseils pour se lancer 👇

1. on ne peut pas tout faire – surtout seul·e

Et aujourd’hui, c’est mon cas. Plus j’avance plus je me rends compte que, même si j’automatise, structure et échange régulièrement avec des membres de ma communauté, le fait est que, au moment de prendre les décisions, je suis seule. Alors oui, ça ne me pose pas de souci foncier – car le travail d’équipe et moi ça fait mille. En revanche, le débat (et donc le progrès collectif) est rudement limitié. Pas de regard critique sur les productions à venir, les idées ou encore les axes de développement.
Trouver des soutiens, des collaborateur·rices est donc essentiel pour avancer de manière plus qualitative (et quanti).

2. choisir, c’est effectivement renoncer

Et parfois, c'est plutôt pas mal.
Entendons-nous, je souffre d'indécision chronique. C'est une des raisons pour lesquelles mon parcours se teinte d'une douce saveur de « polyvalence ». En un sens, Our Millennials Today en est – aussi – une conséquence directe.
Lorsque j'ai créé Our Millennials Today, l'objectif était 1/ d'apprendre à créer un site internet from scratch – comme diraient les devs 2/ de voir jusqu'où j'arriverais à mener un projet seule puisque, j'avais toujours créé en équipe.
Et, ayant une facheuse tendance à m'éparpiller, j'ai longtemps lutté pour pouvoir « tout » faire. Podcast (parce qu'on m'a dit que c'était le format du moment), la newsletter (parce qu'écrire, c'est ma vie), réseaux sociaux à fonds (pour la visibilitey t’sais), et ce, sans avoir le temps de me pencher sur d’autres choses nécessaires au développement d’activité.
L’incubation et le coaching m’ont permis de prendre du recul sur la mission du média, son business plan (encore bancale) et en définir les priorités. Dur travail que je n’aurais / je ne ferais pas seule ayant tendance à la dispersion (cf. up☝️)
 

3. créer une entreprise c’est un iron·wo·man, pas un sprint

J’ai encore en tête l’image d’Épinal de l’entrepreneur·se présentée en études. On se lance – avec des co-foundateur·rices en béton – pour lancer un projet au branding et storytelling qui embarque immédiatement communauté et investisseur·ses. Et BAM! Ça fait une nouvelle licorne (ou des chocapics, au choix).
Mais, in fine, cette image est l’expression même du biais des survivant·es (évoqué ici appliqué à l’orientation sur la Ploufletter Our Millennials Today dédiée à la vitesse). Long story short, ce biais évoque le fait que l’on a tendance à ne retenir que les personnes (ou projet) sur le podium, occultant le reste de celleux nageant dans le bassin pour se faire une place ou ayant renoncé au titre, faute de temps / technique / moyen / etc.
Bref, tout cela pour dire que toutes les entreprises ne connaissent pas toutes un développement fulgurant ou linéaire (c’est plutôt l’inverse) et c’est ok.
 
Pour lire la partie #2, c’est par ! En attendant, see you soon au bord du bassin 🐋
 
©avril 2022, edited nov. 2022
 
 

©Apolline 🐋, 2022 - 2023
🏊🏾‍♀️ PloufletterLa piscine, le site - Ploufcast