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muscler sa plume en 3 épisodes du podcast « how I write » de david perell

 
Le game de David Perell, c’est la méta-écriture (enfin, parler de l’écriture) pour nous aider à en déceler les subtilités et muscler nos plumes. Dans son écosystème de contenu, il a créé le podcast How I write où il part à la rencontre de celleux qui ont fait de l’écriture leur pilier éditorial. Je te partage ici trois épisodes qui m’ont particulièrement marqué.

1. l’épisode avec shaan puri - 3 principles to master storytelling

J’en retiens 3 choses ↓
👉🏾 Pour écrire rapidement ses premiers brouillons d’histoires, il faut acquérir la capacité de suspendre son jugement.
À la fois pour pouvoir partager et écrire sans filtre pléthore d’anecdotes. C’est à partir de cette matière brute que l’on peut bâtir ses productions ensuite – en les raccourcissant, étirant certains passages, renonçant à d’autres, travaillant le rythme, etc.
👉🏾 Être vulnérable, va au-delà de simplement « raconter sa vie ».
Personne n’a envie de savoir qu’on a mangé une pomme ou que trouver une place de parking vélo a été particulièrement difficile ce matin.
Car, soyons honnêtes, ça n’apporte rien à nos vies. Ou au mieux, une furieuse envie de fermer son ordi. C’est pour cela que (se) raconter, c’est aussi apprendre à faire le deuil de certain·es histoires et passages au profit d’un fil narratif donné – ou d’un sujet choisi.
Bref, c’est réfléchir aux apprentissages et points d’accroches qui pourraient résonner chez les gens.
 
PS : D’ailleurs, Shaan recommande de penser en émotions plutôt qu’en faits au moment de rédiger.
 
👉🏾 Écrire, c’est être à l’écoute de son format.
« Si tu te lances dans le projet de faire 50 dates mais que tu rencontres LA personne dès la 12ème, est-ce que ça vaut vraiment la peine de continuer ? » demande Shaan en guise d’exemple.
Et bien, c’est pareil lorsqu’on écrit.
 
Par ici pour l’écouter ↓
 

2. l’épisode avec mark manson – from online blogger to 3-time #1 new york time best seller

Mark Manson, c’est le mec qui a écrit LE livre de dev perso dont tout le monde a parlé en 2016 : The subtle art of not giving a f*ck. Au-delà du sujet – qu’on connaît –, c’est surtout le ton qui a marqué les esprit. Mais avant ça, Mark a écrit sur divers autres thématiques – et dans divers autres styles. Dans cet épisode David retrace avec lui son rapport à l’écriture.
 
Dans mes notes, se trouvent deux choses ↓
👉🏾 Apprendre à créer suit le même processus que grandir.
On va passer par des phases enfantines où on (se) cherche et où on teste les eaux ; des phases malaisantes (voire cringe) – comme à l’adolescence – où l’on explore différentes tonalités, cibles, etc.
« Il faut laisser le temps au temps »
 
👉🏾 Créer c’est s’exposer et faire face au jugement d’autrui.
Et celui-ci n’est pas toujours positif – c’est le moins qu’on puisse dire. « Alors autant se faire ridiculiser pour ce que l’on est vraiment. » conclut Mark.
Et ce vaut aussi pour l’aspect positif de la création de contenu. La tonalité que l’on adopte, nos choix de sujets etc. vont attirer une certaine cible en fonction de la manière dont on les tourne.
Alors autant faire en sorte que cela soit (aussi) aligné avec qui nous sommes !
 
Bon. Cet épisode m’a surtout appris qu’apprendre à not give a f*ck, ça prend du temps et moult déconstruction. Mais on a le temps 💪🏾
 
Par ici pour l’écouter ↓
 
 

3. l’épisode avec harry dry - learn copywriting in 76 minutes

 
👉🏾 À chaque format son type d’écriture.
Pour écrire une publicité, plonge sur le support photoshop – et voir en temps réel le rendu. De même pour
 
👉🏾 Les faits racontent des histoires.
« Jack Kerouac a vécu sur la route pendant 7 ans, il a écrit Sur la route en trois semaine. C’est un fait. » Tout comme : donner le nombre exact de la population américaine ou une date anniversaire. Et la question qui se pose une fois qu’on le lit c’est : Mais d’où ça vient ? / Pourquoi ?
Et c’est là qu’écrire – et remonter ce fil – prend tout son sens.
 
👉🏾 Un bon paragraphe est comme un burrito.
En lisant ceci tu te dis peut-être « wtf ? » (Je te rassure, j’ai fait de même en l’écoutant). Mais, pour Harry, la comparaison se tient sur un point : c’est la cohérence. Et oui ! Un Burrito, c’est un ensemble d’ingrédients qui forment un tout « Je pourrais te l’envoyer et toi le réceptionner en une pièce ». À partir du moment où l’on en retire un, ce n’est plus un Burrito.
Un paragraphe, c’est pareil.
C’est un tout.
Si l’on retire une phrase de l’ensemble, celui-ci ne devrait plus faire sens. Sinon, cela veut dire qu’il y a un problème.
 
 
 
👋🏾
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©15 dec. 2024
 

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